"Lumière et Vie" aide les plus démunis

Mis à jour le 31/05/2024
Dans le cadre de « la semaine des pensions de famille », Jérôme BONET, préfet du Gard est allé à la rencontre des hôtes, animateurs et des résidents de la Pension de famille «Lumière et Vie » créée en 2008 et gérée par la SPAP à Nîmes.

Prendre un nouveau départ après un parcours de vie chaotique, c’est ce que permet la pension de famille Lumière et Vie en accueillant des personnes en rupture ou rencontrant de graves difficultés sociales.

« Ici, j’ai pu retrouver ma tranquillité, être accompagné et me reconstruire» déclare l’un des habitants accueilli dès la création de la structure. Il y coule aujourd’hui une retraite paisible et participe aux nombreux projets collectifs artistiques et culturels particulièrement ambitieux qui font la spécificité de cette pension de famille.

Accidents de la vie, maladie, ruptures familiale...A l’occasion d’échanges émouvants avec le préfet, les résidents ont pu expliquer comment les difficultés rencontrées les avaient conduits un jour à la marginalité voire à la rue, jusqu’à ce qu’ils soient accueillis dans cette structure composée de 17 logements individuels collectifs et 3 appartements diffus.

«Nous proposons à des personnes en difficulté et souvent seules, un logement dans un cadre de vie collective à taille humaine et chaleureux » expliquait M.Fra, hôte de pension, après une visite des lieux. « Notre objectif est d’accompagner les personnes accueillies pour leur permettre de se sentir chez elles et de recréer des liens avec les autres. Il s’agit en fait de pouvoir être chez soi sans être seul ».

En plus d’apporter une solution de logement aux personnes démunies, c’est également un parcours « d’accompagnement quotidien » des bénéficiaires pour les aider à surmonter leurs difficultés dans leurs démarches médicales, administratives ou sociales qui est proposé.

A l’inverse des logiques de mises à l’abri temporaires, les pensions de famille s’inscrivent bien dans « l’habitat durable » et les résultats sont là pour les personnes accompagnées qui renouent avec la socialisation et dont le mieux-être est palpable.

« Dignité, citoyenneté, humanité », des mots qui sont souvent revenus dans le discours de salariés particulièrement engagés, dont les valeurs sont la clé de cette réussite et qui font honneur au secteur social.

Aussi, parce qu’elles ont fait leur preuve et sont parfaitement intégrées à la vie de la Cité, ces structures associatives sont financièrement soutenues par l’État et amenées à se développer dans le cadre du programme Logement d’abord porté par la DIHAL.

Le département du Gard compte 11 pensions de famille pour 214 places, un financement de 1,6 millions d’euros de l’État et un objectif de 60 places supplémentaires pour les prochaines années.